EDITO mars 2020

Mercredi 11 mars. Sorte de “Compte rendu” d'un vécu électoral local sous forme d'une “Lettre ouverte” de J. Brianti à ses amis et autres décideurs, y compris ceux qui peuvent être ses détracteurs, c'est un droit de chacun !
Il s'agit du Projet de donation et la suite... à venir / AVENIR !


J'ai attendu de pouvoir prendre connaissance des programmes des candidats aux élections de Bagnères de Bigorre, question d'éthique de ma part. J'ai rendu accessible sur ce site mon positionnement quant à l'avenir de la donation faite à la ville, il y a déjà quelques années. Tout le process qui a existé, figure dans ce texte, que j'ai nommé à “valeur testamentaire” et expédié à la presse locale et régionale. Court historique qui a cependant donné lieu à plusieurs pages ! Depuis la nomination à un poste de pilotage en interne (ville) de Sylvio Brianti par Roland Castells et les diverses contributions pour juger de la faisabilité de ce projet, etc.  Je ne reviens pas sur cette conduite parfois un peu chaotique qu'a connu ce projet. J'ai aussi dans ce texte, rendu compte de mes contacts avec le Maire sortant Mr C. Cazabat, qui a cessé unilatéralement les rencontres engagées, rencontres relativement improductives... mais rencontres autour du projet. Sans aucun avis formulé, depuis le mois de mars 2019, j'ai attendu et fait le constat hier d'aucune réfèrence à ce projet dans le programme distribué par son équipe dans la commune, l'évitement à ma personne et à ce projet est donc devenu total.

A l'occasion de la petite et sympathique exposition, qui m'a été proposé par la « bouquinerie » et m'a permis ce “clin d’œil amical”, aux bagnèrais, une tête de liste (Mr. Lacrampe) s'est présenté à moi. Je pensais qu'il venait voir un “porteur de projet”... Nenni, il s'est présenté en tant que leader d'une liste de gauche et venait au vernissage en tant que tel.. porteur de cette étiquette... rien à dire dire, sauf ma légère surprise de cette appropriation surprenante, dans le cadre vécu localement et nationalement ! J'ai un passé politique, que je ne renie pas... mais aussi un présent, présent assumé et connu. je ne vis pas politiquement dans la clandestinité. Donc je fis un accueil qui selon des amis présents (venus de loin) me dirent, par la suite, que j'avais taclé sérieusement. Dommage, mais je pourrai ultérieurement m'en expliquer. J'ai consulté la liste en question, j'y ai identifié des amis... qui connaissaient parfaitement mon projet et ses déboires. J'eusse espéré une autre attitude. A minima une rencontre... fut-elle contradictoire. La démocratie c'est la culture des confrontes ! « Moi pas avoir peur de cela ! »... Je me sens plutôt aguerri en la matière (béné»fice de l'age !).  Quant à une autre liste, (BEC), là aussi j'ai eu l'occasion de dire à des membres de cette équipe, dont un qui se déclara être un de leurs “coachs” sur le plan culturel, et qui me fit promesse de lire le projet ( il s'avéra qu'il le connaissait mal, je croyais que l'on s'était très amicalement entretenu à plusieurs reprises.sur ce projet...), et que j'étais disponible pour évoquer ce projet engagé. Hélas, Il n'y a pas eu de contact, je le regrette, d'autant qu'il me fut promis. Donc nous sommes le mardi 10/03/2020.

Je fais le bilan. Il y a près de trois mois j'ai reçu, à sa demande, Mr le Député JB. Sempastous, nous avions des choses à nous dire. Car il fut un témoin solidaire et un de ceux à l'origine du projet, (voir les archives), durant son intérim de Maire, il ne s'opposa jamais sur le fond. Il y eut certes, des lenteurs qui brouillèrent le tempo... Nous nous en sommes expliqués... il me consulta cependant, pour exemple : sur l'achat éventuel, de la demeure privée dans le site retenu.... etc. Élu député, il me me fit savoir qu'il souhaitait rester présent dans la dynamique du projet. Anecdote (tue jusqu'à présent) : Jean Glavany m'informait, (fin 2016 - début 2017 ) qu'il avait dit aux principaux protagonistes d'alors, qu'il était disposé, si réélu, à consacrer sa réserve parlementaire à une étude resserrée sur la faisabilité de ce projet... vous connaissez la suite !

Suite à cet entretien avec JB Sempastous, j'ai reçu à leur demande, Mr F. Roux et deux des ses colistiers(es), pour leur présenter le projet en l'état, et la décision qui était mienne pour préserver l'avenir de cette “Collection“, au cas ou la Collectivité de Bagnères, (qui je le rappelle accepta cette donation et les conditions afférentes, par un vote unanime d'un Conseil municipal) se rétracterait. Avec la préoccupation de préserver mes ayants droits, cela de mon vivant,.et pour la suite évidement... Et aussi mes préoccupations plus “intellectuelles” du moment, et cela bien au delà de ma personne. Il s'agit du problème des “collections”, me référant pour une grande part à ce que l'on nomme : “la fortune critique”, sujet qui me passionne, et qui m'amena à ce long séjour en Toscane pour mesurer par la preuve cette réalité, et ma belle rencontre avec cet immense et talentueux critique Daniel Arasse, qui en savait sur le sujet !

Ce problème donc lié à ce que l'on nomme communément “le patrimoine”. Qui fait le patrimoine ? La place des artistes dans ce contexte, etc. Pour être précis, j'ai retrouvé M. F. Roux, pas rencontré depuis longtemps, mais connaissant son intérêt pour les arts plastiques, y compris le théâtre en particulier. Mais cela ne suffit pas à ériger un savoir faire, aussi nous avons pu avancer par l'échange sur la matérialité du projet, ses atouts, et obstacles éventuels. Nous avons fait le bilan des études déjà produites (Sylvio Brianti, conforté par l'approche de Ph. Guiton... et d'autres). Nous avons pu remettre le projet dans un contexte plus global et d'ordre de projet de territoire, voir interview de fond sur Fr3 (page vidéo de ce site). Il est ressortit de ce contact la confirmation d'une promesse que ce projet sera étudié. Et si mon nom n’apparaît pas dans le programme, ce fut un acte éthique, qui s'est voulu non d’essence “clientéliste” ! Mais figure, dans le programme l'idée que les projets de donation seront étudiés. Donc par souci de transparence, je dis, j'énoonce simplement des faits. Après il s'agira par la suite, de la souveraineté du “parlement local” élu, de décider de la poursuite ou non, de l'existant de ce projet. Je déciderai donc à ce moment là de trouver des ailleurs, si refus il y avait ou pas . « C' la, C ' la vita ».
Amicalement
Jacques Brianti



P.S. Dans le contexte politique que vit notre pays, ma position politique du moment est connue. Lisez donc l'entame de mon édito. Puisque les candidats ont joué l'évitement, et beaucoup se contentent de projets contre projets, en oubliant les batailles d'idées, celle qui « vertébrisent » un pays et la démocratie... à chacun sa manière. Ceux qui suivent mon parcours artistique savent combien l'idée de “projet” est une permanence dans mes pratiques , depuis le “Progetto” mené à Florence et Toulouse... Les projets liés à l'urbain... les projets liés à la décentralisation théâtrale menés depuis bagnères... La vie va jusqu' au bout... JB.